Rando-escalade La Ciotat

Rando-escalade du parc Mugel à la chapelle Notre Dame de la Garde, en passant par le grotte du diable du 2 octobre 2022

Après une rapide visite du parc Mugel avec le groupe de randonneurs, seize au total, nous nous retrouvons à cinq à s’aventurer dans cette rando-escalade : Sophie et Xavier, Anne et Tony et Marie.

Le départ se fait du belvédère en haut de l’Anse du Sec.

Après avoir repéré le relais en contrebas, Xavier et Tony installent le premier rappel. A tour de rôle, nous descendons avec une certaine appréhension. Puis un deuxième rappel en fil d’araignée nous amène au bord de l’eau dans l’anse, départ de la première traversée visible depuis le belvédère. C’est en regardant Anne suspendue à la corde, qu’avec Sophie on se dit que maintenant on ne pourra plus faire demi tour.

Sur ce premier passage délicat, Xavier, assuré par Sophie, installe une main courante sur une belle longueur, le premier point est bien caché dans la végétation. La paroi est assez verticale, pas trop de prises pour les mains et les pieds ont tendance à glisser, c’est tout de même du 4b, mais expertes comme nous sommes, les 3 filles passent sans difficultés. Anne avait choisi de mettre ses chaussons, très bonne idée. Tony, assuré par Anne, fermera la marche à chaque fois et ramènera le matos.

Nous continuons la traversée en marchant au bord de l’eau vers le Cap de l’Aigle. Attention à ne pas tomber dans la mer, le poudingue mouillé est particulièrement glissant. Le cheminement se poursuit sans grandes difficultés sur de longues vires, et là, on arrive sur un site grandiose, la falaise du bec de l’Aigle juste en face de nous. On prend le temps d’admirer ces fabuleuses parois façonnées par le temps, formant des figures mystérieuses, toutes sortes de cavités plus ou moins profondes avec de jolis jeux de lumière… Quel contraste avec l’ocre de ces falaises qui tombent à pic dans l’eau, le bleu profond de la mer et le bleu du ciel. Seul le bruit des vagues qui viennent se jeter sur la roche nous accompagne.

On continue cette jolie traversée toujours en marchant, parfois la pente est un peu plus raide, les vires deviennent plus étroites avec un passage plus délicat. On avance, on crapahute pour arriver sur de larges terrasses. Nous les grimpons pour accéder sur un promontoire qui nous fera changer de cap, côté Anse de Gaméou et nous diriger dans la traversée des Parpelles. Ce passage surélevé au dessus de la mer est un peu exposé. Xavier réinstalle une main courante pour que nous puissions l’enjamber et effectuer une descente d’une quinzaine de mètres dans un pierrier et attaquer la montée .

Nous suivons rigoureusement le balisage bleu pour terminer la traversée ascendante à travers la raide falaise au-dessus de la mer, faite de cavités, de creux et de bosses, pour atteindre la sortie. Nous arrivons sur un plateau ou nous retrouvons la végétation.

Maintenant direction le Trou du Diable. Nous suivons un sentier qui descend vers l’Anse de Gaméou. Dans le passage étroit, une corde à nœud nous permet de passer un ressaut. L’entrée de la grotte se trouve dans une faille très étroite. Mais comme il se fait tard, nous ne l’explorerons pas aujourd’hui. Nous la gardons pour une prochaine fois.

Nous repartons en direction de la Calanque de Figuerolles pour rejoindre la Chapelle Notre Dame de la Garde. Au passage, petite halte à la buvette, pause et rafraîchissements bien mérités. Nous continuons notre périple par un raide sentier qui nous conduira jusqu’à la chapelle.

Mais, il nous reste encore un peu de force,  alors nous gravissons le rocher au dessus de la chapelle jusqu’au belvédère pour admirer le coucher de soleil sur l’horizon. Enfin nous pouvons savourer notre casse-croûte du midi avant le retour aux voitures. Nous commencions à avoir faim !

Ce fut une formidable journée pleine de découvertes, d’émotion, et la chance d’avoir eu un temps magnifique. Nous étions vraiment seuls au monde sur ce parcours.

Quelques photos de la sortie :

https://photos.app.goo.gl/WCDKX2qTFxTafaB78