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CR Ski de rando - CIMA DELLA FASCIA

Oy,

Et voilà, en guise de bizutage, j'inaugure le thème Ski de randonnée du site avec THE compte rendu de la sortie dominicale chez nos amis italiens.
L'objectif du jour est la CIMA DELLA FASCIA à 2491m au-dessus de Limone. Nous sommes 7 bipèdes (Bernard, Eric, Pascal, Aline, Antoine, Guillaume et moi) 1 monopède (Philippe) et 1 quadripède (Gouffy!).
Il est 8h00 et des brouettes lorsque le convoi part d'Antibes sous un "beau soleil". Environ 2h plus tard à la sortie du tunnel de Tende, tout est blanc, on a flairé la bonne neige au bon endroit, ouf ! Nous attendons le reste du convoi qui a dû s'arrêter, qui à La turbie pour récupérer son matos, qui carrément à Chullanka pour nous attendre alors que nous avions pris le raccourci de derrière.
Regroupement et descente sur Limone le patelin (pas la station), et on remonte sur une route pas très déneigée vers le parking. On peut chausser direct en sautant de la voiture. Il neigeote très légèrement. Nous commençons par remonter un chemin pas très pentu, bien pour la mise en cuisses.

On passe par un petit hameau en ruines, la neige se fait de plus en plus présente et rentre partout (notamment par les aérations de la veste ouvertes pour évacuer un peu la chaleur de la montée). La pente se redresse également, et on commence à déceler un petit manque de cohésion entre la couche de neige fraîche (poudre légère environ 40cm) et la sous couche très dure et glacée, parfois ça glisse. On remonte ainsi une belle forêt au milieu de ce qui ressemble à une piste de ski. Bingo, au sommet on voit de vieux pylones, heureusement pas de dameuses, pas de skieurs, nous sommes seuls ou presque (juste quelques autres randonneurs ou raquetteurs).

La neige tombe de plus belle et le brouillard commence à s'installer. Nous passons à proximité d'une belle langue terminale d'avalanche. La visibilité très réduite ont raison de notre motivation et on décide de redescendre après 600m de montée. Eric, Pascal et Bernard continuent et sont rapidement hors de vue.

Les premiers mètres de descente sont un peu rudes, peu de visi, et surtout la couche de poudre ne porte pas suffisamment, on rencontre de temps en temps la sous-couche glacée; ce qui provoque des tassement et autres réactions bizarres.
Un peu plus bas la visibilité revient et on s'adapte au style, ça descend bien et c'est un grand régal de petites courbes et semblants de sauts dans les grands champs de poudreuse que nous venons de remonter.
Malgré les craintes de Philippe la fin de la descente se passe bien sur le chemin, il ne faudra pas déchausser ni trop pousser sur le bâton.
Arrivée aux voitures qu'on déneige, puis on prend les casses-croûte et on va se mettre à l'abri dans un bar indiqué par un autochtone où on passe 1h au chaud, entre Capuccino et Bire.

On se décide enfin à remonter pour récuprer les 3 courageux qui en fait sont réfugiés dans un autre troquet: eux aussi on fait demi tour, à peu près 300 mètres au-dessus de nous.
Café, thé, pain d'épice (pour Gouffy) et Génépi (pour les autres), puis retour épique vers l'A8, il est déjà tombé environ 10cm depuis notre arrivée, la route est couverte de neige, et côté français c'est idem. Les chaînes sont les bienvenues sur près de 30 kilomètres ! Les autres s'en sortent sans, chapeau bas.

Dernier arrêt à la frontière italienne pour le panettone et surtout le chocolat chaud où la cuillère reste debout.
Il fait déjà nuit et quelques flocons tombent encore, c'est le retour bien mérité à la maison au chaud sous la couette !
Vivement la prochaine.

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